Mes boîtiers photo : LEICA Q3 & SL3
Trop de choix tue le choix
Pour un amateur, même “éclairé”, le choix d’un appareil photo est déjà difficile : on regarde YouTube, les avis sur Internet, les possibilités offertes par le matériel au regard du budget qu’on veut bien lui allouer, la pérennité de la marque, la durée de vie estimée, la cote sur le marché de l’occasion, l’ergonomie … Et puis il faut qu’il nous donne l’air cool, qu’il soit design, qu’il nous donne envie de prendre des photos aussi, qu’il en fasse des plus belles que l’iPhone, etc etc etc. Waouw … chaud ! Et le choix, mon Dieu le choix, est GIGANTESQUE !!!
Et du coup quand on passe pro, le choix devient carrément infini ! Il y a encore plus de choix avec les Fuji, Pentax, Hasselblad, Leica, PhaseOne qui viennent se bousculer dans la cour des grands. Et les questions : Argentique ou numérique ? Le format : 24*36 ? Moyen format ? Chambre carrément ?
Et enfin … ça n’est plus vraiment le prix qui importe (je me comprends), mais plutôt la rentabilité. Car l’appareil est votre outil de travail, et votre travail, va vous rapporter (plus que le prix du matériel, c’est le projet en tout cas).
Et pour couronner le tout il n’en faut pas qu’un de boîtier, parce que s’il flanche en plein milieu d’un mariage, c’est un peu la catastrophe ! Il vous en faut donc au moins 2, dont un pour faire office de boîtiers de secours. Et du coup ça serait bien qu’il soit de la même marque pour ne pas perdre tous ses repères, et éventuellement pouvoir partager des objectifs avec la même monture.
Alors au final, j’ai fait quel choix moi ?
Ce que j’ai fait ? Ben j’ai fait comme d’habitude : rien de rationnel ! :-) :-) :-)
Parce qu’en 2025 je ne dis pas qu’il n’y a plus de mauvais choix techniques, mais que la technologie étant plutôt maîtrisée depuis un bon moment par beaucoup d’acteurs, on peut se laisser aller à repenser à son plaisir. D’ailleurs la photographie est un art et pas une science, le but n’est donc pas d’atteindre une vérité objective, mais plutôt de partager des émotions par définition subjectives.
C’est comme ça que Leica, la marque au point rouge, est entré dans ma vie. D’abord timidement, puis comme une évidence.
Leica c’est la marque fétiche de mes idoles, les Mary Ellen Mark, Dolores Marat, Sebastião Salgado … Comme ça si la photo n’est pas bonne, on sait tout de suite d’où vient le problème :-)
La qualité des optiques Leica est réputée depuis 1913 dans le monde entier.
Leur professionnalisme n’est plus à démontrer.
Et le plus important, mais alors de très très loin : Leica m’inspire !
Leica Q3 : l’appareil qui m’a appris à voir vite
Le Leica Q3, c’est un renoncement, une disponibilité, un « oui » murmuré au réel. Vous n’avez qu’un seul objectif possible, pas d’alternative possible : vous shootez, ou vous ne shootez pas. Point. Il est petit, léger, parfait pour être toujours là au bon moment, et sans intimider vos sujets. Discret pour capturer les émotions les plus intimes.
Leica SL3 : une boîte à outils fantastique
Le Leica SL3 évolue dans un tout autre registre : c’est tout simplement une bête de scène ! Une masse de fonctions, la technologie photographique la plus avancée pour un rendu inimitable. Avec lui le caractère, c’est vous. Vous êtes responsable de mettre toute sa puissance au service de vos images, pour que toute votre créativité puisse s’exprimer.
A l’inverse du Q3, ce boîtier impressionne et rassure en même temps: vous sentez que ses possibilités ne vous limiteront pas, et que vous avez le bon outil pour capturer ce qui se passe devant vos yeux de la plus belle des manières.
Et avec ça ?
Bien sûr que je rêve encore, et que je suis toujours à l’affût des nouveautés technologiques ou ergonomiques qui pourraient m’aider à être devenir meilleur mais … avec ces deux boîtiers dans ma besace, je me sens capable de grandir professionnellement pendant encore de très longues années ! Plus qu’à me placer derrière eux, pendant que vous passez devant :-)